Kayla Marchal, Tome 3 : La Source.
Auteur : Estelle Vagner
Editeur : Editions du Chat Noir
Parution : Juin 2018
Pages : 340
RESUME :
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Kayla est en route avec ses compagnons pour trouver la Source et acquérir un pouvoir qui lui permettra de vaincre Aymeric, le roi des polymorphes, une bonne fois pour toute et ainsi stopper ses réincarnations. Mais les difficultés sont nombreuses : maitriser cette force instable, consoler une sœur éplorée, apaiser un renard blessé et surtout apprendre à dire adieu. Car en plus de livrer son plus grand combat, Kayla, pour tenir sa promesse et restituer l’énergie confiée jadis par la déesse, devra accepter son sacrifice. Et bien plus encore…
CHRONIQUE :
(30 Mai 2019)
Joie et tristesse à la fois. C’est ce que j’ai ressenti à la lecture de ce troisième et dernier opus de Kayla Marchal. Une grande joie de retrouver cet univers et cette héroïne que j’aime tant, mais aussi une grande tristesse de savoir que je lisais la fin de ses aventures.
Dans tous les cas, Kayla m’aura charmée du début à la fin. Je fus, ici encore, complètement emportée par la vie, ou devrais-je dire les vies, de notre métamorphe.
Si je devais chipoter tout de suite avec un petit défaut, ce serait pour dire que j’ai trouvé que Kayla passait un peu trop de temps à se torturer l’esprit en questions amoureuses. Je sais que la jeune femme n’a que 18 ans, donc c’est bien normal, mais à la lecture, cela m’a parfois semblé un peu trop.
A part cela, nous avons toujours une brochette de personnages que j’adore, qu’il s’agisse de Kayla, qui est une héroïne d’urban fantasy comme j’aime personnellement les trouver, ou son amie Jade, qui elle aussi tient peut-être le rôle classique de la meilleure amie enjouée, mais rôle que je trouve indispensable dans des séries comme celles-ci où l’auteure n’y va pas avec le dos de la cuillère sur les mésaventures subies par ses protagonistes. Je mentionnerai aussi le ténébreux Jeremiah, qui lui aussi est typique du genre mais peu m’importe car il est vraiment excellent.
De plus, les interactions entre ces différents personnages sont très dynamiques et souvent empreintes de beaucoup d’humour, autre point fort du récit.
"À peine reprenons-nous notre marche que Jade me tombe dessus.
- T'aurais pu quand même nous en laisser quelques uns pour jouer, fait-elle d'un ton boudeur.
Sur le coup, je pense qu'elle plaisante. Mais non. D'ailleurs, elle est vite rejointe par Jérémiah.
- C'est vrai que là, tu te l'es jouée perso, poupée. Faut apprendre à partager avec les copains.
J'ouvre la bouche, la referme. Je ne sais même pas quoi répondre à ça.
Shahin s'approche, l'air réprobateur. Enfin quelqu'un avec la tête sur les épaules.
- Ma Maîtresse a fait comme elle a pu, cessez donc vos enfantillages. Si elle contrôlait mieux son pouvoir, nul doute qu'elle aurait songé à en garder deux ou trois pour son plus fidèle serviteur.
Son ton est à la fois moralisateur et sarcastique.
Je grogne.
- Vous savez quoi ? La prochaine fois, je vous laisse vous faire bouffer. Tous. Ça m'évitera d'avoir à écouter de pareilles conneries."
Quant au scénario, on ne perd pas le rythme ici avec beaucoup d’action et de rebondissements. L’auteure a réussi à apporter de nouveaux éléments au récit, qui nous font découvrir d’autres choses encore, et font en sorte de vous faire oublier le mot ennui. Si certains lecteurs semblent un peu gênés par l’incursion du passé de Kayla dans l’histoire (incursion surtout présente dans le second opus, beaucoup moins dans celui-ci), cela ne m’a absolument pas dérangée. J’aime de fait beaucoup la mythologie créée par Estelle Vagner.
Pour la fin, j’avoue ne pas l’avoir vu venir, et pourtant Dieu sait que j’ai échafaudé mille hypothèses, mais je suis tout de même tombée dans le panneau. J’avais compris certains éléments, certes (youpi l’honneur est sauf), mais au final, je n’ai pas vu venir la conclusion, et j’ai adoré. Inattendue, mais comme je l’aime (happy end quoi, moi je ne lis pas pour pleurer dans ma chaumière).
Autant vous dire que ce troisième tome m’a emmenée jusque très tard dans la nuit tellement je voulais savoir ce qu’il advenait des personnages. Je tournais très fébrilement les pages, et, au vu des événements, mon taux de stress montait considérablement. Je pense que mon cœur a vieilli de dix ans en 24h !
Mais malgré de nombreuses surprises, des épisodes douloureux, des moments où le meurtre d’auteure me semblait la plus juste et enviable des choses, tout est bien qui finit bien pour cette trilogie qui restera chère à mon cœur du début à la fin. Kayla Marchal est une saga d’urban fantasy qui n’a certainement pas à rougir en comparaison des grandes du genre.
Voilà, c’est avec un petit pincement au cœur que je pose mes derniers mots sur Kayla... En tout cas, l’auteure se consacre pour le moment à sa famille mais m’a promis de nouvelles aventures dans d’autres univers. Et j’ai hâte de découvrir ce qu’elle pourrait écrire d’autre !
Dans tous les cas, Kayla m’aura charmée du début à la fin. Je fus, ici encore, complètement emportée par la vie, ou devrais-je dire les vies, de notre métamorphe.
Si je devais chipoter tout de suite avec un petit défaut, ce serait pour dire que j’ai trouvé que Kayla passait un peu trop de temps à se torturer l’esprit en questions amoureuses. Je sais que la jeune femme n’a que 18 ans, donc c’est bien normal, mais à la lecture, cela m’a parfois semblé un peu trop.
A part cela, nous avons toujours une brochette de personnages que j’adore, qu’il s’agisse de Kayla, qui est une héroïne d’urban fantasy comme j’aime personnellement les trouver, ou son amie Jade, qui elle aussi tient peut-être le rôle classique de la meilleure amie enjouée, mais rôle que je trouve indispensable dans des séries comme celles-ci où l’auteure n’y va pas avec le dos de la cuillère sur les mésaventures subies par ses protagonistes. Je mentionnerai aussi le ténébreux Jeremiah, qui lui aussi est typique du genre mais peu m’importe car il est vraiment excellent.
De plus, les interactions entre ces différents personnages sont très dynamiques et souvent empreintes de beaucoup d’humour, autre point fort du récit.
"À peine reprenons-nous notre marche que Jade me tombe dessus.
- T'aurais pu quand même nous en laisser quelques uns pour jouer, fait-elle d'un ton boudeur.
Sur le coup, je pense qu'elle plaisante. Mais non. D'ailleurs, elle est vite rejointe par Jérémiah.
- C'est vrai que là, tu te l'es jouée perso, poupée. Faut apprendre à partager avec les copains.
J'ouvre la bouche, la referme. Je ne sais même pas quoi répondre à ça.
Shahin s'approche, l'air réprobateur. Enfin quelqu'un avec la tête sur les épaules.
- Ma Maîtresse a fait comme elle a pu, cessez donc vos enfantillages. Si elle contrôlait mieux son pouvoir, nul doute qu'elle aurait songé à en garder deux ou trois pour son plus fidèle serviteur.
Son ton est à la fois moralisateur et sarcastique.
Je grogne.
- Vous savez quoi ? La prochaine fois, je vous laisse vous faire bouffer. Tous. Ça m'évitera d'avoir à écouter de pareilles conneries."
Quant au scénario, on ne perd pas le rythme ici avec beaucoup d’action et de rebondissements. L’auteure a réussi à apporter de nouveaux éléments au récit, qui nous font découvrir d’autres choses encore, et font en sorte de vous faire oublier le mot ennui. Si certains lecteurs semblent un peu gênés par l’incursion du passé de Kayla dans l’histoire (incursion surtout présente dans le second opus, beaucoup moins dans celui-ci), cela ne m’a absolument pas dérangée. J’aime de fait beaucoup la mythologie créée par Estelle Vagner.
Pour la fin, j’avoue ne pas l’avoir vu venir, et pourtant Dieu sait que j’ai échafaudé mille hypothèses, mais je suis tout de même tombée dans le panneau. J’avais compris certains éléments, certes (youpi l’honneur est sauf), mais au final, je n’ai pas vu venir la conclusion, et j’ai adoré. Inattendue, mais comme je l’aime (happy end quoi, moi je ne lis pas pour pleurer dans ma chaumière).
Autant vous dire que ce troisième tome m’a emmenée jusque très tard dans la nuit tellement je voulais savoir ce qu’il advenait des personnages. Je tournais très fébrilement les pages, et, au vu des événements, mon taux de stress montait considérablement. Je pense que mon cœur a vieilli de dix ans en 24h !
Mais malgré de nombreuses surprises, des épisodes douloureux, des moments où le meurtre d’auteure me semblait la plus juste et enviable des choses, tout est bien qui finit bien pour cette trilogie qui restera chère à mon cœur du début à la fin. Kayla Marchal est une saga d’urban fantasy qui n’a certainement pas à rougir en comparaison des grandes du genre.
Voilà, c’est avec un petit pincement au cœur que je pose mes derniers mots sur Kayla... En tout cas, l’auteure se consacre pour le moment à sa famille mais m’a promis de nouvelles aventures dans d’autres univers. Et j’ai hâte de découvrir ce qu’elle pourrait écrire d’autre !