La Dernière Chasse.
Auteur : Jean-Christophe Grangé
Editeur : Editions Albin Michel
Parution : Avril 2019
Pages : 400
RESUME :
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Le cadavre d'un chasseur est retrouvé en forêt, horriblement mutilé : la cage thoracique est ouverte, les organes vitaux arrachés, le corps porte des traces de morsures multiples. Accentuant encore le caractère macabre de la scène, les assassins ont placé un brin de chêne, trempé dans le propre sang de la victime, entre les dents. Le défunt n'est pas n'importe qui. Il s'agit du jeune héritier d'une des plus grandes fortunes européennes. Camille et Niemans pénètrent le cercle intime de la victime, les von Geyersberg, représentée et dominée par sa soeur, Laura...
CHRONIQUE :
(30 Mai 2019)
Dernier Grangé sorti, je n’ai pas pu attendre avant de me plonger dans sa lecture. Je l’ai donc lu en parallèle avec mon livre du moment et l’ai par ailleurs dévoré.
Pourtant, au risque de sembler rabat joie, « La dernière chasse » est loin d’être mon Grangé préféré. J’ai compris très vite qui était le coupable, même si je n’avais pas tous les tenants et les aboutissants, donc pas le mobile. Mais les ficelles étaient un peu grosses à mon goût, et j’ai trouvé les deux flics un peu stupides de ne rien voir...
Du coup, j’avoue que n’ayant pas été bernée par l’auteur, je suis ressortie beaucoup moins enthousiaste de ma lecture, qui, de plus, se passe dans un milieu que je n’apprécie pas : celui de la chasse. J’ai donc découvert d’autres techniques de chasse encore plus barbares et dégueulasses, et honnêtement, je m’en serais bien passée, même si cela nous donne un joli meurtre bien glauque. Ceci étant, comme à son habitude, l’auteur est extrêmement documenté sur le milieu qu’il met en scène. Il aborde aussi d’autres sujets, comme celui des Chasseurs Noirs, que je vous laisse découvrir. Là aussi c’est très glauque, cela dit, je ne connaissais pas du tout cette partie de la seconde guerre mondiale et me suis donc renseignée plus avant.
Côté plume, on retrouve du Jean-Christophe Grangé sans hésiter. C’est extrêmement bien écrit, hyper dynamique avec des chapitres courts, et ça se dévore en moins de deux.
Pourtant, comme je le disais, « La dernière chasse » n’est pas mon préféré et, bien que les personnages soient très sympathiques et que j’apprécie leur côté peu conventionnel, on tombe encore dans le cliché du flic traumatisé. Et malheureusement, c’est devenu tellement commun que ça en devient presque lassant. Pourtant, ne crachons pas dans la soupe, le duo était tout de même bien sympathique malgré un flic très naïf et une flic en mal de protection... Ah, pour info, le flic que l’on retrouve ici n’est autre que Niémans, l’enquêteur des « rivières pourpres », que l’on retrouve quelques années après cet épisode de sa vie.
S’agissant d’un thriller, je ne parlerai pas du scénario, qui ne m’a pas apporté les surprises escomptées.
Sachez que ce roman a fait l’objet d’une adaptation télé, si je ne m’abuse. Je ne l’ai personnellement pas encore regardé mais je préférais dans tous les cas lire le roman avant.
En tout cas, malgré ma déception, nous retrouvons un bon thriller à la Grangé qui ne fait pas dans la dentelle et soulève les côtés les plus obscurs et glauques de l’être humain.
Bref, même si j’ai passé un bon moment de lecture, ce dernier Grangé n’aura pas été un coup de coeur, et loin s’en faut.
Pourtant, au risque de sembler rabat joie, « La dernière chasse » est loin d’être mon Grangé préféré. J’ai compris très vite qui était le coupable, même si je n’avais pas tous les tenants et les aboutissants, donc pas le mobile. Mais les ficelles étaient un peu grosses à mon goût, et j’ai trouvé les deux flics un peu stupides de ne rien voir...
Du coup, j’avoue que n’ayant pas été bernée par l’auteur, je suis ressortie beaucoup moins enthousiaste de ma lecture, qui, de plus, se passe dans un milieu que je n’apprécie pas : celui de la chasse. J’ai donc découvert d’autres techniques de chasse encore plus barbares et dégueulasses, et honnêtement, je m’en serais bien passée, même si cela nous donne un joli meurtre bien glauque. Ceci étant, comme à son habitude, l’auteur est extrêmement documenté sur le milieu qu’il met en scène. Il aborde aussi d’autres sujets, comme celui des Chasseurs Noirs, que je vous laisse découvrir. Là aussi c’est très glauque, cela dit, je ne connaissais pas du tout cette partie de la seconde guerre mondiale et me suis donc renseignée plus avant.
Côté plume, on retrouve du Jean-Christophe Grangé sans hésiter. C’est extrêmement bien écrit, hyper dynamique avec des chapitres courts, et ça se dévore en moins de deux.
Pourtant, comme je le disais, « La dernière chasse » n’est pas mon préféré et, bien que les personnages soient très sympathiques et que j’apprécie leur côté peu conventionnel, on tombe encore dans le cliché du flic traumatisé. Et malheureusement, c’est devenu tellement commun que ça en devient presque lassant. Pourtant, ne crachons pas dans la soupe, le duo était tout de même bien sympathique malgré un flic très naïf et une flic en mal de protection... Ah, pour info, le flic que l’on retrouve ici n’est autre que Niémans, l’enquêteur des « rivières pourpres », que l’on retrouve quelques années après cet épisode de sa vie.
S’agissant d’un thriller, je ne parlerai pas du scénario, qui ne m’a pas apporté les surprises escomptées.
Sachez que ce roman a fait l’objet d’une adaptation télé, si je ne m’abuse. Je ne l’ai personnellement pas encore regardé mais je préférais dans tous les cas lire le roman avant.
En tout cas, malgré ma déception, nous retrouvons un bon thriller à la Grangé qui ne fait pas dans la dentelle et soulève les côtés les plus obscurs et glauques de l’être humain.
Bref, même si j’ai passé un bon moment de lecture, ce dernier Grangé n’aura pas été un coup de coeur, et loin s’en faut.