Le Dernier Ours.
Auteur : Charlotte Bousquet
Editeur : Rageot
Parution : Avril 2016
Pages : 251
RESUME :
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Karen fuit.
La jeune soigneuse n'a trouvé que cette solution pour sauver Anuri, le dernier ours blanc né libre, quand il a agressé un homme au NC Zoo et qu'elle a reçu l'ordre de l'abattre.
Karen fuit.
Elle a pris le volant d'un fourgon volé et installé l'ours à l'arrière. Afin de soustraire Anuri, son ami, son frère, aux expérimentations secrètes et à la tuerie programmée. Karen fuit.
La jeune soigneuse n'a trouvé que cette solution pour sauver Anuri, le dernier ours blanc né libre, quand il a agressé un homme au NC Zoo et qu'elle a reçu l'ordre de l'abattre.
Karen fuit.
Elle a pris le volant d'un fourgon volé et installé l'ours à l'arrière. Afin de soustraire Anuri, son ami, son frère, aux expérimentations secrètes et à la tuerie programmée. Karen fuit.
CHRONIQUE :
(15 Février 2019)
Charlotte Bousquet est réputée pour sa plume quel que soit le genre auquel elle s’attaque. Pour ma part, c’était ma première lecture de cette autrice, et j’ai donc commencé par ce contemporain légèrement anticipatif (nous sommes principalement en 2037) destiné à la jeunesse.
C’est mon amour des animaux qui m’avait attirée vers ce livre, et le message écologique que j’étais sûre de trouver avait tout pour me plaire.
Eh bien bingo, ce livre correspond exactement à ce que j’imaginais. Nous rencontrons ici une jeune femme du nom de Karen, qui est soigneuse dans un zoo... au Groenland, donc autant vous dire que cette lecture fut parfaite pour l’hiver ! Froid glacial au rendez-vous, qui s’insinue encore plus dans nos os lorsque nous apprenons qu’Anuri, dernier ours blanc né sauvage, devenu attraction du zoo et meilleur ami de Karen, va être euthanasié pour des raisons horribles que je vous laisse découvrir. Loin d’accepter cette fatalité, Karen fera tout pour sauver son ami et le conduire dans les dernières landes sauvages au nord du Groenland. Sa quête la mènera à faire la connaissance de deux adolescents du nom de Lone et Sila, qui deviendront ses compagnons de voyage et d’infortune.
C’est mon amour des animaux qui m’avait attirée vers ce livre, et le message écologique que j’étais sûre de trouver avait tout pour me plaire.
Eh bien bingo, ce livre correspond exactement à ce que j’imaginais. Nous rencontrons ici une jeune femme du nom de Karen, qui est soigneuse dans un zoo... au Groenland, donc autant vous dire que cette lecture fut parfaite pour l’hiver ! Froid glacial au rendez-vous, qui s’insinue encore plus dans nos os lorsque nous apprenons qu’Anuri, dernier ours blanc né sauvage, devenu attraction du zoo et meilleur ami de Karen, va être euthanasié pour des raisons horribles que je vous laisse découvrir. Loin d’accepter cette fatalité, Karen fera tout pour sauver son ami et le conduire dans les dernières landes sauvages au nord du Groenland. Sa quête la mènera à faire la connaissance de deux adolescents du nom de Lone et Sila, qui deviendront ses compagnons de voyage et d’infortune.
"Une gamine, un voleur, un ours et sa soigneuse... Tu parles d'une équipe !"
Alors en effet, la plume de Charlotte Bousquet est très belle et m’a particulièrement charmée. Même en s’adressant à un public jeunesse elle garde ce petit je ne sais quoi qui la rend percutante au possible. Et elle s’en sert admirablement pour aborder des sujets forts et sensibles, tels l’écologie ou les dérives de la science.
En chaque début de chapitre nous avons un petit extrait, le plus souvent de journaux, qui nous annonce un peu toutes les catastrophes naturelles auxquelles la terre doit faire face, conséquences des abus humains. Cela nous plonge un peu plus dans cette atmosphère qui risque fort de devenir notre futur.
Nous voilà donc à la découverte du Groenland, ce que j’ai adoré ne connaissant pas ce pays, traversant d’anciennes pistes dans un froid polaire (et pour cause), sur les traces d’un quatuor désespéré perdu au milieu de la glace et se racontant de vieilles légendes Inuk au coin du feu. De quoi avoir envie de découvrir ce magnifique territoire, mangé visiblement par la cupidité de certains autres pays.
J’avoue que je me suis très vite laissée attendrir par Anuri et sa soigneuse, et que c’était avec une certaine fébrilité que je tournais toutes les pages de ce roman, dans la tension des éléments qu’ils subissaient, et espérant une fin heureuse.
Traqués par un bio-généticien du zoo peu scrupuleux, ayant à faire face au froid, à la faim, à la bêtise humaine et aux animaux sauvages, il faut avouer que le récit ne manque pas d’action et que je ne me suis pas ennuyée une seconde.
Mon seul reproche sera pour la fin à laquelle je n’ai pas du tout adhéré, un choix de l’autrice que je n’ai pas compris et qui n’est pas du tout ce que j’espérais. Je dois avouer que cette conclusion a largement douché mon enthousiasme et c’est bien dommage, car dans l’ensemble j’ai adoré.
Adoré pour l’écriture, l’aventure et les personnages. Mais aussi adoré pour la découverte d’un pays et d’une culture étrangère sur laquelle l’autrice semble s’être bien documentée. Adoré enfin pour les messages précieux et lourds de sens distillés tout au long du récit. Une sorte d’appel au secours pour notre Mère la Terre...
Alors en effet, la plume de Charlotte Bousquet est très belle et m’a particulièrement charmée. Même en s’adressant à un public jeunesse elle garde ce petit je ne sais quoi qui la rend percutante au possible. Et elle s’en sert admirablement pour aborder des sujets forts et sensibles, tels l’écologie ou les dérives de la science.
En chaque début de chapitre nous avons un petit extrait, le plus souvent de journaux, qui nous annonce un peu toutes les catastrophes naturelles auxquelles la terre doit faire face, conséquences des abus humains. Cela nous plonge un peu plus dans cette atmosphère qui risque fort de devenir notre futur.
Nous voilà donc à la découverte du Groenland, ce que j’ai adoré ne connaissant pas ce pays, traversant d’anciennes pistes dans un froid polaire (et pour cause), sur les traces d’un quatuor désespéré perdu au milieu de la glace et se racontant de vieilles légendes Inuk au coin du feu. De quoi avoir envie de découvrir ce magnifique territoire, mangé visiblement par la cupidité de certains autres pays.
J’avoue que je me suis très vite laissée attendrir par Anuri et sa soigneuse, et que c’était avec une certaine fébrilité que je tournais toutes les pages de ce roman, dans la tension des éléments qu’ils subissaient, et espérant une fin heureuse.
Traqués par un bio-généticien du zoo peu scrupuleux, ayant à faire face au froid, à la faim, à la bêtise humaine et aux animaux sauvages, il faut avouer que le récit ne manque pas d’action et que je ne me suis pas ennuyée une seconde.
Mon seul reproche sera pour la fin à laquelle je n’ai pas du tout adhéré, un choix de l’autrice que je n’ai pas compris et qui n’est pas du tout ce que j’espérais. Je dois avouer que cette conclusion a largement douché mon enthousiasme et c’est bien dommage, car dans l’ensemble j’ai adoré.
Adoré pour l’écriture, l’aventure et les personnages. Mais aussi adoré pour la découverte d’un pays et d’une culture étrangère sur laquelle l’autrice semble s’être bien documentée. Adoré enfin pour les messages précieux et lourds de sens distillés tout au long du récit. Une sorte d’appel au secours pour notre Mère la Terre...